Le monde est devenu fou allié ft. Le seul, le grand, le beau, l'unique. Mon frère !

James était contrarié et ce n'était pas la peine d'être un Legilimens accompli pour s'en rendre compte. Le garçon aux cheveux en pétard était incapable de cacher ses émotions, on lisait en lui comme dans un livre ouvert. Et sa mine boudeuse ainsi que ses sourcils froncés n'aidaient pas à le rendre moins transparent.

Il sortait de la grande salle en compagnie de ses meilleurs amis, direction la salle commune. Le diné, qui avait pourtant bien commencé en cette deuxième soirée au château, c'était terminé sur une note bien plus triste. Dumbledore avait annoncé la disparition d'un élève, Nicolas Jacobson. Ce dernier n'était pas chez les Gryffondor mais James voyait quand même de qui il s'agissait, après tout, voilà 6 ans qu'ils étaient dans la même promotion.

Ils n'avaient pas eu de détails au sujet de la disparition, pas question pour les professeurs de donner les circonstances ni même d'hypothèses sur la raison potentielle de la disparition. La raison. Comme s'il pouvait y avoir une raison à faire du mal à des gens. Bon, c'était peut-être un peu trop s'avancer de dire ça alors que James avait comme souffre douleur sur lequel il aimait s'acharner.

« Le monde part en couille hein Pat' ? » Il ne posait pas réellement la question à son meilleur ami. C'était plus rhétorique. Une constatation. James ne savait pas très bien ce qu'il se passait dans le monde magique. Ou tout du moins, au début, il ne le prenait pas au sérieux. Il ne se prenait pas au sérieux, pourquoi aurait-il pris les événements aux sérieux ? Son monde était en train de traverser une véritable crise et si, au début, il ne pensait pas que c'était si grave, là il commençait à réaliser et changer d'avis sur la question. Les disparitions avaient commencées à se faire plus nombreuses et plus rapprochées. Cette haine envers les moldus et les né-moldus s'était accentuée. Il ne la comprenait pas d'ailleurs, cette haine, profonde et viscérale, il trouvait cela totalement injustifié et avait tendance à le mettre hors de lui.

La meilleure étudiante de sa promotion était une né-moldue d'ailleurs. Lily Evans. Et le fait qu'il aimait profondément cette fille n'était pas non plus pour arranger les choses et faire retomber sa colère dès lors qu'il entendait les insultes fusées. Comment, par Merlin, pouvait-on soutenir qu'ils étaient inférieurs à d'autres sorciers ? Le garçon commençait tout juste depuis cet été, depuis la fugue de son meilleur ami à comprendre l'ampleur des évènements. Et cette énième disparition, si proche de lui au final, n'était pas pour le rassurer...

Certains signes ne trompaient pas, sorcier ou non, tous êtres vivants pouvaient sentir par moments qu’une catastrophe arrivait. Et ce début d’année n’était clairement pas des plus merveilleux. L’endroit le plus sur au monde, une seconde maison parfois bien plus importante que la première pour beaucoup de sorciers, un endroit de réconfort, qui venait de se faire souiller par la main cruelle de la mort.

Ce n’était que le second jour, et la joie des retrouvailles fut bientôt frapper de plein fouet par la mélancolie, les larmes et la peur. Certains semblaient plus toucher que d'autres, d’autres cachés leurs malaises. Mais tous semblaient concorder sur une chose, leurs pensées s’entremêlaient avec la nouvelle qui était tombée. Une personne était morte sous ce toit accueillant.

Sous le regard de Sirius, James semblait ailleurs. Le jeune Black le regardait, sans dire un mot alors qu’il grimpait une a une les marches le séparant de la salle commune. D’un mouvement, il acquiesçait aux dires de son ami, incapable de dire un seul mot là-dessus. À croire que le si grand Black était lui aussi préoccupé par ceci. Il ne le montrait pas, pas autant que James ou le reste de son groupe d’amis. Mais la mort était une chose horrible qu’il ne souhaitait à personne dans ce château. C’était un choc, comme un coup de poing, qu’importe la personne, la nouvelle était tout de même dure à avaler. La mort avait touché Poudlard sans crier gare, provoquant alors la désillusion de ce lieu enchanté. Ici non plus, ils n’étaient plus en sûreté, ici aussi, les problèmes de leur époque étaient arrivés.

Mais Sirius restait Sirius, et un léger sourire apparu sur ses lèvres alors que sa main tapota l’épaule de son ami. Il se voulait réconfortant, être un appui sur pour James, comme ce dernier l’avait été toute ces années.

« Écoute mon vieux, le monde magique est toujours parti en couille, mais a chaque fois, quelqu’un l’a remis sur pied. Dumbledore est un grand homme, j'suis sûr que toute cette histoire sera juste un mauvais souvenir d’ici une semaine. »

Son autre main était dans sa poche, serrant doucement un morceau de papier, un gribouillis qu’il avait taché d’encre quelques heures avant cette histoire. Une idée saugrenue, pas très réfléchi, mais avec l’aide de James, ce petit mot pourrait bien faire rire le château entier, faisant oublier cette histoire à tous, le temps d’une soirée.

« Ou bien, un beau et magnifique sorcier, bourré de talent, pas encore diplômer, mais avec un tel courage qu’il réussirait bien à sauver le monde, et le changer avec ses idéaux… j’parle de moi bien sûr. »

Une légère tape sur le bras, offert par Black à l’encontre de son ami, espérant que cette blague douteuse lui fasse oublier un peu ses idées noires.

Peu d'élèves connaissaient cette facette de James. Le garçon n'était jamais soucieux pas vrai ? Comment auraient-ils pu le penser, lui qui arborait toujours un sourire immense. Ses prunelles brillaient d'ailleurs toujours d'un éclat particulièrement reconnaissable. L'éclat qui reflétait un méfait accompli ou une farce à venir. Pourtant, là, ses sourcils étaient froncés, et si les étudiants se plongeaient dans son regard ils auraient vu combien il se sentait concerné et perturbé par cette disparition.

La main de son meilleur ami, celui qu'il considérait comme son frère le fit sortir de ses pensées morbides. Haussant les épaules à la réponse de Sirius, il n'était pas complètement convaincu. Certes, il avait raison Dumbledore était un grand sorcier. Le plus puissant sorcier du 20ème siècle, il n'avait aucun doute à ce propos. Mais ce mage noir ... Pourquoi ne l'avait-il pas déjà arrêté si cela était le cas ? Cela dit, aucune preuve n'existait pour attribuer la disparition à celui qui semait la zizanie dans le monde sorcier.

Un franc rire secoua James alors que Sirius se proposait en alternative pour sauver le monde. La taquinerie avait toujours eu une place de choix dans la relation qui liait les deux jeunes adolescents. Alors, c'est tout naturellement que James le rembarra gentiment : « C'est marrant parce qu'en écoutant la définition... C'est plutôt à moi que ça se rapporte !! Je sais que je suis ton idole et que tu vises à me ressembler, mais Patmol, je reste plus beau que toi ! L'élève n'a pas dépassé le maitre ! » Tout en déclarant cela, James poussait la porte du dortoir, écartant les bras comme pour embrasser l'espace et se déclarer roi du monde.

Il se laissa tomber dans un énorme bruit sourd sur son lit, enlevant ses chaussures une fois allongé sur son couvre-lit. D'un coup habile, qui trahissait le nombre de fois qu'il avait fait ça, il retira ça chaussure sans prendre la peine de la délacer, ni même de se plier pour les enlever. Non, appuyer sur le talon avec ses orteils était suffisant. Il les envoya valser à l'autre bout du dortoir sous le regard désapprobateur de Remus. Il faut dire qu'ils étaient arrivés la vieille et c'était déjà un champ de bataille.

Sirius avait simplement ri aux dires de son camarade, d’abord d’un léger rire canin, pour ensuite grogner désapprouvant ce que lui disait son second frère. Le jeune homme marmonnait dans sa barbe inexistante que personne n’était plus beau que lui, se laissant ensuite aller sur le lit de son ami, à croire qu’il était plus confortable que le sien. Son cul posé au bord de ce dernier, il se laissa glisser jusqu’au sol, éparpillant ses jambes en pleins milieux de la pièce.

« Alors, monsieur le héros, tu prévois quoi pour démasquer le coupable? J'sais pas si tu sais, mais... Juste afficher ta belle gueule ne sert à rien par contre. »

Doucement, le jeune homme s’étirait contre le lit, baladant en même temps son regard sur cette pièce qui était pourtant si rangé hier lorsqu’il avait poussé les portes de cette chambre.

« Cependant, au lieu de jouer les détectives, on pourrait prévoir un petit truc pour remonter le moral de tout Poudlard. »

De nouveau sa main glissait dans sa petite poche sombre, à la recherche de ce foutue papier gribouillé d’une idée stupide, peut-être dangereuse, mais pas tans que ça, le danger était seulement une bonne heure de colle, peut-être quatre tout dépendait de qui leur offrirait le bonheur de leur fournir une punition.

C’est au contact du papier, qu’une idée lui traversa l’esprit, d’un mouvement il sortit ses doigts, tapant alors le lit, s’étant retourné vers son meilleur ami allonger sur celui-ci.

« James ! Tu crois que c’est possible de lancer un sort sur la carte pour voir qui était proche de la victime à sa mort !? »

Une idée pas si bête, mais impossible. L’espoir faisait vivre, Sirius ne connaissait aucun sort, et c’est en proposant cette idée saugrenue, qu’il conclut par lui-même, que son idée était trop idyllique et impossible à réaliser. Avant toute réponse il soupira, faisant disparaître cette étincelle d’espoir dans ses yeux pour retourner à sa place initiale. Assit au pied du lit, le dos contre ce dernier.

« La fatigue me fait dire de la merde. »

James ignora superbement la remarque de Sirius. Si les garçons s'adoraient, ils aimaient encore plus se taquiner et s'envoyer des vacheries à la figure. Jamais James n'avait dit à Sirius combien il l'aimait et combien il était important pour lui. C'était bien plus qu'un camarade de promotion, plus qu'un meilleur ami. Sirius, c'était le frère qu'il n'avait jamais eu. Et son affection il la lui témoignait par sa présence, sa porte ouverte, le partage de sans famille sans condition ni compensation. Et par les vacheries. C'était, aux yeux de James, la plus belle preuve d'amour qu'il pouvait donner à son frère, qui de toutes les manières, lui rendait l'appareil.

Sirius avait ce don de stimuler James, même si ce dernier était déjà suffisamment hyper-actif selon certaines personnes. Sirius poussait toujours un plus loin l'imagination du garçon. C'est donc tout à fait sérieusement qu'il réfléchissait à la question de son frère de cœur, pourtant lancé plus comme une réflexion. La carte. Leur plus belle création, en dehors de devenir des Animagi. Une idée de génie pour pallier au fait que la cape d'invisibilité de James, hérité de son père, était définitivement trop petite pour les garçons. Même James seul devait faire attention à présent à ce qu'elle couvre bien ses pieds pendant qu'il marche.

L'idée était de dessiner Poudlard sur un parchemin intelligent. Noter les salles de classes, les couloirs, les passages secrets et ensuite, par un enchantement inventé par Sirius, qui excellait dans cette matière, ensorceler la carte pour qu'elle révèle la position des habitants de l'école. Pratique pour savoir où étaient les professeurs pendant qu'ils sortaient en douce dans les couloirs après le couvre de feu. L'invention les avait sauvés de nombreuses heures de colles et points retirés pour enfreinte au règlement.

« Est-ce que la carte garde en mémoire les positions? Un peu comme une baguette, qui conserve les derniers sorts ? C'est surtout ça la question en fait. Du genre, c'est magique, l'enchantement retranscrit le positionnement en temps réel, mais peut-on demander à la carte d'afficher à un moment T ? Faudrait creuser de ce côté là je pense ... »

Sentant déjà ses neurones surchauffer sous l'effort, James continua en riant : « Ouai, nan mais vient on pense à un truc moins compliqué ! J'ai pas la force ce soir ! » Se penchant vers Sirius, il ajouta, les yeux pétillants de malice. « Tu parlais de remonter le moral à Poudlard ! En voilà une bonne idée mon cher! Vous n'êtes pas si inutile que ça en fin de compte ! » Abandonnant le ton pompeux et condescendant James continua : « et je connais ce regard, tu as une idée en tête toi, allez partage Patmol ! »

C’était d’un grand compliqué, toute cette histoire sur cette pauvre carte, une idée brillante, mais qui semblait de plus en plus impossible à réaliser. Sirius avait relevé la tête, pour regarder son ami s’amusait à cette idée, avant d’abandonner presque aussi vite que lui. Sa tête de nouveau reposée contre le lit, un léger sourire se glissait sur ses lèvres au fur et à mesure des dernières paroles de son meilleur ami. Oui il avait une idée, plusieurs à vrai dire, mais une serait un bon début pour ce début d’année.

De nombreuses idées avaient germé dans la petite tête de Black depuis les vacances. Savoir laquelle serait idéale pour le château entier était un peu plus compliqué. A vrai dire, il avait d’abord eu l’idée de transformer les couloirs en patinoires géantes avec Neige sortant du plafond, mais c’était sans risquer d’avoir une jambe cassée, et le fait que les élèves étaient tous enfermé dans le dortoir en vue des circonstances. Ensuite il y avait l’idée des booms à pets colorés ensorcelés pour poursuivre des individus précis, petit gros, portant du rouge, du rose, d’un certain âge, un vrai plaisir à voir lorsque ces petites choses poursuivaient les porteurs de verts. Mais là aussi, l'idée coincée, car Sirius souhaitait faire rire l’école entière, et non pas qu’une partie.

Puis y’avait l’idée des feux d’artifice, entre chaque explosion, il y avait une ou deux blagues lancées, avec quelques caricatures de professeurs assez grossières, mais assez drôle, même sa douce Minerva serait amusée face à cette situation.

« Ok Prongs, écoute un peu ton génie de meilleur ami. Que dirais-tu d’une petite virée pour lancer quelques feux d’artifice mélangeant beauté, blague idiote, et portrait de prof grossièrement fait ?! »

Il c’était retourné vivement, sautant sur le lit pour s’approcher de son meilleur ami, son sourire grandissant au fur et à mesure de ses mots. Un vrai gosse.

Alors que son frère de cœur détaillait son idée, James s'imaginait la tête des gens. Il voyait précisément la tête de ses camarades et il riait d'avance de leurs réactions. D'ailleurs son sourire c'était élargi et alors que Sirius grimpait sur son lit tout excité par avance de sa blague qu'il avait imaginé.

Ils étaient beaux à voir, 16 ans, presque la majorité pour Sirius qui allait fêter ses 17 ans d'ici quelques mois et ils complotaient comme des gamins de 14 ans. Mais cela lui permettait de penser à autres choses. D'oublier la disparition et ça permettrait, son meilleur ami avait raison, de remonter le moral aux étudiants.

James était conquis par l'idée et ça se voyait, mais il approcha son frère et le confirma à voix haute en riant : « excellente suggestion mon vieux !!! Ça serait tellement drôle ! Tu imagines leurs têtes ?? Je veux un Dumbledore avec une chaussette dans une main et dans l'autre, un bonbon ! » James riait de plus en plus en continuant : « oh et le prof d'arithmancie avec ses grosses dents!!! »

Il se calma légèrement et en plongeant ses yeux chocolat dans ceux de son frère, d'un ton conspirateur il ajouta : « mais il nous reste des pétards à trafiquer ou faut qu'on se fasse une petite virée ... ? » La phrase était laissée en suspens mais le doute n'existait pas. James parlait bien d'aller à Zonko, en passant par le passage secret pour aller se ravitailler.

Un léger rire semblable à l’aboiement d’un chien se fit entendre alors que le brun écoutait son ami sur ce qu’il souhaitait plus que tout. Ses idées n’étaient pas mauvaises, au contraire, il les approuvait, tout en bougeant vigoureusement sa tête de bas en haut Comment refuser de voir Dumby avec une chaussette et bonbon en main !? impossible.

Ce sourire qu'affichait James, ce magnifique sourire qui voulait tout dire, Sirius l’aimait plus que tout. En un sourire, il comprenait exactement ce qui suivrait les prochaines minutes. En gros, surement une escapade là où il ne devait pas, peut-être une course-poursuite, minimum 1 heure de colle s’il se faisait prendre, des larmes tellement il allait rire, un besoin impératif d'une cape d’invisibilité, ou bien d'une carte magique, les deux pour être sûr seraient un meilleur choix.

Bref, un sacré mélange qui le faisait frémir d’envie. Est-ce qu’il avait réellement besoin de sortir acheter des pétards, peut-être pas, mais bon on n’est jamais sûr de rien ! il vaut mieux prévenir que guérir. Alors ce fut dans un petit bon, que Sirius atterrit sur ses deux jambes, s’apprêtant à chercher quelques économies a dépensé, un ou deux petits trucs pour faire diversion au besoin. Une réponse fut donner entre deux, mais a vrai dire, il n’avait pas réellement besoin de parler pour ce faire comprendre, avec autant de conneries à leur actif, et des années à vivre ici, l’un et l’autre savaient exactement comment se préparer pour une escapade aussi simpliste que celle-là.

« Faut vérifier où sont les profs, en vue de la situation ça doit être le remue ménage, elle est ou ta cape d’ailleurs ? On prend quelle sortie ? Par Merlin, ça va être trop cool ! »

Sirius ne tenait plus vraiment en place, faisant les 100 pas tel Dumbledore dans son bureau. Il ne pensait pas que son idée serait aussi bien accueillie, et qu’il serait aussi fier de celle-là. Et l’idée de James n’était pas déplaisante, prendre l’air ferait du bien a son meilleur ami, et lui ne dirait pas non à cette petite escapade pour respirer un peu en dehors d’un château angoissé au possible

Comme s'il avait un ressort sur les fesses, Sirius sauta hors du lit alors que James terminait à peine sa phrase. Bien sûr qu'il était partant, ça ne faisait aucun doute et c'était Sirius après tout, toujours prêt pour ce genre chose ! Combien de fois l'avaient-ils fait ? Trop pour être compté. James ignora le regard moralisateur de Remus. Oui, l'année venait à peine de commencer et alors ? Il n'y avait pas de temps à perdre pour ce genre de choses. Et puis, c'était pour la bonne cause, c'était même de leur devoir d'agir pour remonter le moral des gens et au diable son insigne de préfet.

Sirius s'affairait pour rassembler des bricoles tandis que le brun aux lunettes attrapait sa baguette et lançait des accio à tout va dans la chambre. Il récupéra ses chaussures qu'il avait envoyés valser quelques minutes auparavant. Sirius arrêta de s'activer dans tous les sens pour le questionner à propos de la cape d'invisibilité. Un sourire large sur les lèvres, James s'approcha de sa malle qui était ouverte au pied de son lit. Pas question de malmener son précieux héritage familial, c'était le seul objet avec lequel il était si précautionneux. Non, c'était faux, il prenait aussi grande attention à son balai. Avec grand soin il tira hors de sa cachette la cape et la montra à Sirius.

« J'hésite ... » répondit James alors que son frère le questionnait sur le chemin à prendre. « Soit on passe par la sorcière borne, mais alors faut sortir sans se faire prendre pour rejoindre Zonko. Ou alors on passe par la cabane ? Plus de marche, mais peut-être moins de risques ... » James était aussi excité à l'idée de sortir que Sirius mais il n'était pas fou pour autant, ils devaient prendre toutes les précautions, ça serait stupide de finir en retenue. La cape dans les mains, James se pencha au-dessus de l'épaule de Sirius qui consultait la carte. « La voie est libre ! On sort maintenant, on décide en chemin ! »

» Le monde est devenu fou allié ft. Le seul, le grand, le beau, l'unique. Mon frère ! [Suite]
» (M) Karden A. Selwyn ft. Nathaniel Buzolic -- Le grand frère cruel
» (M) Caelum White ft. Austin Butler - Frère jumeau
» (M) Harlan A. Selwyn ft. Noah Schnapp-- Petit frère